Qui se souvient que les potences, gibets et autres fourches patibulaires dressaient jadis leurs sinistres silhouettes dans l'environnement quotidien de nos ancêtres, le plus souvent aux entrées des bourgs, aux carrefours des routes ou sur quelque hauteur dominant l’horizon.
Suscitant l’engouement des foules, chaque exécution donnait lieu à un spectacle macabre et les corps suppliciés, exposés plusieurs semaines à la vue de tous, étaient présentés comme de véritables trophées. Selon la coutume de Normandie, la nature des châtiments - qu’il s’agisse d’être pendu, décapité, brûlé vif, noyé ou enterré vivant - variait en fonction du crime que l’on voulait punir, voire du rang et du sexe du condamné. La diversité des peines contribuait ainsi à faire de chaque exécution une réjouissante attraction populaire, en même temps qu’une démonstration de pouvoir, affirmant sur ses terres les prérogatives du seigneur justicier.
Evoquant tour à tour ces différents types de supplices (coeurs sensibles s’abstenir !), le conférencier s’efforcera surtout d'ébaucher une petite géographie locale de ces anciens lieux de justice, depuis le Moyen-âge jusqu'à la fin de la Renaissance.
RV. à 18H30, à Hôtel-Dieu de Valognes (rue de l'hôtel-Dieu)
Accès libre et gratuit
(Sincérement déconseillé aux moins de 10 ans et aux personnes sensibles).