Dans le cadre des visites estivales, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose ce vendredi 15 juillet à 21h, une visite nocturne de Valognes intitulée « Une nuit avec Barbey d’Aurevilly ».
Cet itinéraire commenté nous conduira à la rencontre de l’écrivain normand, au fil des rues et des anciennes demeures aristocratiques de cette « ville des spectres adorés » où il vécut une partie de son adolescence et revint ensuite « pour y travailler et y vivre une vie cachée ». C’est à Valognes qu’il rédige l’essentiel de son recueil de nouvelles « Les Diaboliques », à Valognes également qu’il situe plusieurs scènes de son célèbre roman « Le chevalier des Touches ». Cette évocation littéraire et biographique sera accompagnée d’interventions d’un personnage costumé interprétant – avec quelque recul humoristique – le Connétable des Lettres…
Tarif = 4€ /adulte, 2€ /étudiant, gratuit aux moins de 18 ans.
Rdv à 21h place du Château (auprès du panneau d’informations lumineux)
Dans le cadre d’un cycle consacré à l’histoire des paysages de la presqu’île du Cotentin, le Pays d’art et d’histoire propose, ce jeudi 14 juillet à 18h30, une conférence intitulée « Une petite histoire du bocage ».
Cette présentation illustrée permettra de parcourir la longue histoire de la formation du réseau de parcelles bocagères qui caractérisent les paysages de la presqu’île. Nous tenterons de préciser comment, au fil des âges, des générations successives d’agriculteurs ont peu a peu promu ce type de structures agraires, tantôt en gagnant des terres sur la forêt, tantôt en cloisonnant les champs ouverts de l’openfield antérieur. Car l’histoire de ce morcellement du sol, parfois poussé à l’extrême, reste toujours et avant tout une histoire des hommes, de leurs liens mutuels comme de leur rapport à l’économie du territoire.
Cette conférence sera animée par Marie Brisset, diplômée de l’ Ecole Doctorale de Géographie de Paris. Elle se tiendra à partir de 18h30 à l’hôtel Dieu du Valognes.
Tarif = 4€ /adulte, 2€ /étudiant, gratuit - 18 ans.
Le célèbre érudit valognais Charles Duhérissier de Gerville (1759-1863) avait signalé en 1822 l'existence d'une maquette du château de Bricquebec réalisée, nous précise t-il, "peu avant la Révolution", et qui se fut alors déposée à la bibliothèque municipale de Valognes.
La maquette d'origine. Collection de la Sté d'archéologie et d'histoire de la Manche, section de Valognes
Toujours conservée aujourd'hui dans les réserves de la médiathèque Julien de Laillier, parmi d'autres pièces appartenant aux collections de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche (section de Valognes), cette maquette en bois d'environ 60 cm de haut x 60 cm de large, constitue un document exceptionnel pour comprendre les dispositions architecturales anciennes de la forteresse médiévale. Sur le flanc sud, entre la grande salle romane et la tour maîtresse du XVe siècle, elle documente en particulier l'existence d'un grand logis disparu, que l'on ne connaîtrait sinon que par des dessins beaucoup moins précis. Au sein de la cour, la chapelle et l'ancienne chambre seigneuriale apparaissent encore en élévation. Contre l'intérieur des courtines, les bâtiments qui s'y trouvaient accolés, sont toujours présents... Si la restitution des volumes des tours du château, les proportions globales de l'édifice ni la répartition de ses ouvertures ne sont parfaitement rendues, cette maquette reste aussi, en soi-même, une oeuvre rare et précieuse.
Afin de la faire figurer dans l'exposition "La baronnie médiévale de Bricquebec, histoire et territoires" présentée dans la tour de l'horloge du château, le Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin avait obtenu en 2019 de pouvoir emprunter la maquette durant la période estivale. Malheureusement, celle-ci s'est vite avérée trop fragile pour reste durablement en présentation, dans un espace thermiquement non régulé, sans surveillance continue, potentiellement soumis aux attaques d'insectes xylophages.
Afin d'assurer la meilleure conservation de l'objet, le choix a donc été fait d'en financer une copie à l'identique, présentant le même format et les mêmes dispositions que l'oeuvre originale. Son plan de financement ayant été validé par la Communauté d'agglomérations du Cotentin, le travail a été confié à M. Olivier DUTOT, artisan ébéniste de talent, dont l'atelier est établi dans le château de Chiffrevast, à Tamerville. Après plusieurs semaines d'un travail appliqué, l'ouvrage a été achevé ce matin-même, et la maquette a pu reprendre place dans l'exposition, au côté d'un superbe relief sculpté et peint du XIVe siècle, lui-même revenu de restauration au printemps dernier.
La copie exécutée pour l'exposition par Olivier Dutot
Durant l'été 2019, l'exposition est accessible en visite libre :
Chaque lundi (de 11h à 13h et de 16h à 18h), et du Mardi au Vendredi de 16h à 18h.
Visites guidées :
Du lundi au vendredi à 14h30/ Les dimanches à 15h et 17h
Ce mardi 12 juillet, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, dans le cadre du cycle des visites « A l’ombre des Clochers » une découverte de l’église Saint-Florent et du Mont de Besneville.
Située à quelques encablures de la mer, à l’orée de la forêt de Saint-Sauveur, Besneville abrite une église remarquable par ses dimensions et sa situation. Plantée au croisement de voies antiques et attesté dès le haut Moyen-âge, le sanctuaire domine le village qui se développe autour et le long du ruisseau en contrebas. Souligné par la voirie, l’enclos paroissial occupe un promontoire, comme emmotté, que coiffent deux vieux ifs aux houppiers voûtés. La majesté de l’ensemble est consacrée par l’élévation de l’église qui fut bâtie au XIIIe siècle, en remplacement d’un sanctuaire aumôné dès le VIIIe siècle à l’abbaye angevine de Saint-Florent de Saumur. Surélevée plusieurs fois, elle possède un chœur à chevet plat et un transept aux bras très courts, qui accentuent l’impression de hauteur, et une vaste nef doublée de bas-côtés et dont la haute charpente, autrefois lambrissée, porte sur une double rangée de piliers et de grandes arcades. Placé dans une niche de la sacristie, un saint Jacques pèlerin parait protéger le carrefour.
La localité est dominée par une colline qui, jadis qualifiée de « montagne », répond à celles géologiquement sœurs de Taillepied, Doville, Etenclin et du Mont Castre. Couvert de landes, le Mont de Besneville offrait autrefois aux habitants des ressources utiles sinon indispensables qu'ils géraient collectivement, en vertu de droits ancestraux : des bruyères qui servaient de vaines pâtures pour leurs animaux, des ajoncs qui alimentaient leurs foyers et leurs fours mais aussi des carrières de pierres dont les pavés, exploités par des « maîtres carriers » depuis le XVIIIe siècle, furent expédiés, depuis le port de Saint-Sauveur, jusqu'à Paris.
Le rendez-vous est fixé à 15h00, à l’église de Besneville.
Tarif = 4€ /adulte, 2€ /étudiant, gratuit - 18 ans et pour les habitants de la commune.
Dans le cadre du cycle estival des visites « A l’Ombre des clochers », le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, ce mardi 5 juillet 2022, une sortie consacrée à « L’Eglise Notre-Dame de Brix et le château du Val ».
Après avoir évoqué les origines très anciennes de Brix, rare exemple de village du Cotentin édifié à l’intérieur d’une fortification protohistorique, le guide s’attachera à rappeler le destin particulier du site durant le haut Moyen-âge. Au temps des premiers rois carolingiens la colline de Brix fut en effet le siège d’une résidence aristocratique, un lieu de pouvoir assez notable pour que l’on place sous sa protection un important trésor de reliques provenant d’Orient. L’église Notre-Dame, lointaine héritière de cette fondation, conserve quelques fragments de sarcophages mérovingiens, et des éléments sculptés de l’époque romane, mais elle fut très largement remaniée et enrichie au XVIIe siècle, grâce au mécénat des seigneurs de la Luthumière. Elle se signale aussi bien par son porche orné d’une élégante Vierge à l’Enfant flanquée de mufles de lions, que par son monumental retable en bois polychrome et ses superbes fonts baptismaux à figures d’anges.
A la suite de l’église, les visiteurs seront invités à découvrir le très joli château du Val, qui fut jadis propriété de la famille Mangon, vassaux des seigneurs de la Luthumière. De l’ancien manoir à cour fermée du XVIe siècle subsistent le corps de logis flanqué de pavillons ainsi qu’un imposant colombier circulaire, équipé en son sommet d’une horloge de même époque. Sous son cadrant à chiffres latins, celle-ci arbore l’inscription « SEMPER AMICIS (HORA) », que l’on peut traduire par « c’est toujours l’heure pour recevoir ses amis » : Une bien belle devise pour nous accueillir à l’occasion de cette première sortie estivale de la saison !
Le rendez-vous se fera à 15h devant l’église de Brix. Déplacement sur le site du château du Val en véhicules individuels (site privé accessible uniquement dans le cadre de la visite et en compagnie du guide conférencier).
Le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, le dimanche 26 juin, une visite guidée consacrée à « la Libération et la Reconstruction de Saint-Sauveur-le-Vicomte ».
Après une évocation de la Libération de Saint-Sauveur-le-Vicomte par les troupes américaines, le 16 juin 1944, la guide présentera, en partant du pont rétabli sur la rivière d'Ouve, le programme de la Reconstruction de la commune, qui avait été détruite à environ 60%.
Conçu par l'architecte Olivier Lahalle, le plan d'urbanisme s'est surtout attaché à remanier la voirie du bourg, autour d'îlots, et à redéfinir les espaces publics en dégageant les abords du château. Ses anciens fossés étaient en effet occupés avant-guerre par un front de constructions tandis que l'édifice abritait un hospice et le musée Barbey d'Aurevilly. Au-delà de la restauration des bâtiments réparables (dont l'église, paroissiale, dotée de vitraux créés par Paul Bony, collaborateur de Braque, Chagall ou Matisse), la Reconstruction a d'abord porté sur les logements privés et les commerces.
Certains sont rétablis de façon discontinue, sous la forme parfois de maisons bourgeoises isolées, retirées de la rue. Mais les plus nombreux sont réunis en îlots linéaires ou fermés, spécialement aux abords du château où l'architecture est la plus soignée. Il faut aussi rebâtir la plupart des édifices publics : mairie, hospice, gendarmerie, musée, haras, perception... Les chantiers de l'hospice et du « groupe municipal » restent les plus marquants.
La visite débutera à 15h, rendez-vous dans la cour du château.
Les tarifs sont de 4 € pour les adultes, 2 € pour les étudiants et les personnes sans emploi. Gratuit – 18 ans.
Dans le cadre de son cycle des conférences d'histoire locale, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, le jeudi 16 juin prochain, une conférence richement illustrée intitulée « Une histoire des Monts du Cotentin »
Cerné par la mer et les marais, le Cotentin est parcouru des mouvements de vallées, de plateaux, de coteaux et de collines dont l’altitude ferait sourire un savoyard. Mais ce semis de monts arrondies, aux sommets tantôt dégarnis ou chevelus, est l'héritage d’une géologie originale. Ils ont en commun une histoire et des monuments qui signent leur identité et renforcent leur parenté : mégalithes et oppida protohistoriques, sanctuaires chrétiens et châteaux forts, corps de garde et signaux, moulins et carrières... Autant de traits particuliers qui, souvent nimbés de légendes et de mystères, composent l’un des ensembles les plus attachants des paysages de la presqu'île du Cotentin.
Cette conférence d’une durée d’environ 1h30 se tiendra à l'hôtel-Dieu de Valognes et débutera à 18h30. Elle sera animée par Simon Tasset, guide conférencier.
4 € pour les adultes, 2 € pour les étudiants.
Gratuit pour les moins de 18 ans et les personnes sans emploi ou sans un sou en poche.
Renseignements (en semaine) : Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin
Dans le cadre desvisites « Petit peuple de nos vieux murs », animées en partenariat avec l’association « Action biodiversité nature Tedd »,le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, le dimanche 29 mai prochain, une sortie consacrée à « L’église de Sainte-Colombe et son cimetière ».
Les origines de l'église de Sainte-Colombe sont étroitement liées à l'histoire du proche château de Néhou, dont le donjon s’élevait jadis dans l’axe du portail, sur l’autre rive de la rivière d'Ouve. D’abord offerte vers 1105 au grammairien qui avait la charge des écoles fondées par le seigneur de Néhou, elle entra dans un second temps dans le patrimoine des opulents abbés de Montebourg. L'édifice actuel abrite encore quelques vestiges d'époque romane, bien que le chœur et la tour de clocher ont été reconstruits en style gothique, les chapelles latérales adjointes au XVIe siècle et la nef très restaurée par la suite. L’église de Sainte-Colombe se signale surtout par sa très belle statuaire, d’une qualité réellement exceptionnelle, ainsi que par son retable peint et ses peintures murales de la fin du Moyen-âge.
Le charme du lieu tient aussi à la beauté de son cimetière, très agréablement arboré et tapissé de verdure. Une approche environnemental de cet espace permettra d’en évoquer la flore abondante et d’observer le grand charme planté devant l’église. Le petit peuple des oiseaux, des rongeurs (l’on y rencontre parfois des lapins !) et des insectes venant loger dans les parages, seront aussi du rendez-vous. Une séance de projection d’images complétera l’observation de terrain pour rendre mieux accessibles l’histoire et la géographie du site, ainsi que le biotope original qu’il constitue.
Rendez-vous à 15h00, à l’église de Sainte-Colombe.
Tarif adultes = 4 €, étudiants = 2 €. Gratuit pour les enfants, les personnes sans emploi ou sans un sou ce mois-ci, et pour tous les habitants de la commune (il suffit de vous signaler !!). Sans réservation.
Pour tout renseignement contactez le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin par téléphone, au 02 33 95 01 26 (en semaine), ou par courriel : pah.clos.cotentin@lecotentin.fr). Le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin est un service de la Communauté d’agglomérations du Cotentin.
L’Ouve, la Gerfleur, le Trottebec et le Trotte-boeuf, l’Ecoute-s’il-Pleut et le Saouticot, la Gloire et l’Orgueil... autant de noms évocateurs d’une poétique propre à notre territoire, derrière lesquels se révèle un dense réseau de rivières et de ruisseaux dont le tracé a de tout temps contribué à écrire l’histoire des habitants de la presqu’île du Cotentin. Ces innombrables cours d’eau, tantôt menus ou abondants, furent à la fois des couloirs de peuplement et des repères servant à délimiter l’espace, parfois des traits de liaison ou des obstacles à franchir, mais toujours des dispensateurs d’abondantes ressources vivrières. Ces rivières ont aussi offert, par l’énergie qu’elles procurent, le support à d’innombrables activités artisanales, tels que les moulins à céréales, à tan ou à foulon. Elles ont servi à alimenter des pêcheries, des lavoirs et des tanneries, à irriguer les cultures et les prairies...
A l'heure où la renaturation des cours d'eau contribue à effacer les traces de ces anciens usages, cette conférence richement illustrée, d’une durée d’environ une heure, s’efforcera de présenter, sous tous ces différents aspects, une brève histoire des rivières du Clos du Cotentin.
Le rendez-vous est fixé à 18h30 dans la salle de conférence de l’hôtel-Dieu de Valognes
(Intervenant : Julien Deshayes)
4 euros pour les adultes, 2 euros pour les étudiants et les personnes sans emploi, gratuit pour les moins de 18 ans
Renseignements : Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin (en semaine)
Dans le cadre du cycle des dimanches du patrimoine, le Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin, propose, ce dimanche 8 mai, une visite guidée intitulée "Saint-Sauveur-le-Vicomte au fil de l'eau".
L’histoire de Saint-Sauveur, que l'on baptisa un temps "Saint-Sauveur-sur-Douve", fut depuis toujours déterminée par la présence des cours d'eau qui le sillonnent. Le passage de l'Ouve, que franchi à cet endroit un important pont routier, fut manifestement un critère déterminant pour l'implantation du château, jadis l'une des plus importantes forteresses du Cotentin médiéval. Aisément navigable pour les embarcations légères - pirogues, nacelles ou gabares – ce petit fleuve constitua longtemps un axe de communication très fréquenté. Son cours abondant, alimentant de nombreux moulins et pêcheries, irriguant la pâture des marais, était tout à la fois une ressource énergétique et vivrière. Mais le guide donnera aussi leur place à de moindres débits, évoquant tour à tour les étangs, les puits, et les lavoirs, tel celui récemment redécouvert auprès de l’ancien château. Il évoquera l'utilisation de l'eau dans la vie quotidienne de nos ancêtres, jusqu'à l'arrivée de l'eau courante…
RDV dans la cour du château à 15h
Les tarifs sont de 4 € pour les adultes, 2 € pour les étudiants et les personnes sans emploi. Gratuit pour les moins de 18 ans.
A venir sur cette thématique :
Mercredi 11 mai : La mise aux marais à Saint-Sauveur-le-Vicomte (rv. 15h chapelle de Selsoif)
Jeudi 19 mai : conférence illustrée, "Une histoire des rivières en Clos du Cotentin" (rv. 18h30, hôtel Dieu de Valognes)
Dimanche 22 mai : Visite guidée, Bricquebec au fil de l'eau (rv. 15h Place Sainte-Anne)
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Ce site présente les actualités proposées par l'équipe du Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin. Il contient également des dossiers documentaires consacrés au patrimoine et à l'histoire de Valognes, Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte.