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29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 12:56

Pour suite au petit signalement que nous avions publié en fin de semaine dernière (http://closducotentin.over-blog.fr/2021/11/un-rituel-ancien-de-protection-des-maisons-contre-le-mauvais-sort-suite.html), notre très cher ami Valentin GIARD, connaisseur intime des  manoirs du Cotentin, nous indique avoir observé des brûlures volontaires sur des meubles anciens du Cotentin, en particulier des portes d'armoires. Philippe DELAROQUE ébéniste d'art établi à Saint-Sauveur-le-Vicomte, a également observé ce type de traces, particulièrement sur le mobilier des environs de Varanguebec et de la Haye-du-Puits (secteur du Cotentin connu s'il en est pour ses traditions de sorcellerie !). Valentin GIARD précise qu'il s'agissait ainsi de "dégager" la demeure de l'entité malfaisante ayant élu domicile dans un meuble ou une maison, le plus souvent dans un grenier. Il ajoute que ces rituels de dégagement par le feu sont encore réalisés de nos jours.

Gustave Bazire, intérieur normand (AD. 50, 150Num_088_001)

Monsieur Daniel BOUCARD, auteur bien connu de plusieurs publications sur les outils anciens et sur les symboles dans l'art populaire (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Boucard), nous signale ne rien avoir observé de similaire mais indique avoir découvert le squelette d'un chat en démontant la pierre d'âtre de la cheminée d'une demeure des XVIe-XVIIIe siècles située dans un écart de Montaigu-la-Brisette (50), portion de l'ancienne forêt de Brix.

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25 novembre 2021 4 25 /11 /novembre /2021 18:14
En quelques occasions, il m'a été donné d'observer des traces de flammes venues lécher les charpentes de vieilles demeures du Cotentin. Sans trop y prêter attention, j'en suis resté à l'idée qu'il devait s'agir de marques accidentelles, provoquées par un résidant imprudent, qui aurait posé là une bougie, à trop faible distance de la toiture.
Lors d'une récente excursion aux environs de Carentan, en compagnie de mon cher ami et mentor John McCormack, excellent archéologue du bâti et grand spécialiste des vieilles demeures des îles anglo-normandes, ce dernier a évoqué une autre interprétation. Selon lui en effet, la simple flamme d'une bougie ne produirait pas un tel effet. En outre, comment expliquer dans ce cas que l'on eut reproduit le même accident à plusieurs reprises, non seulement en divers points du même arbalétrier, mais aussi sur l'arbalétrier opposé de la même ferme de charpente ? Tout semble bien indiquer qu'il s'agit là en effet d'un processus volontaire...
L'explication qu'il en a lui-même reçu lors d'un séjour en Angleterre indiquerait que ces marques correspondent en fait à une sorte de rituel de protection de la demeure, visant à se garantir de quelque mauvais sort. La crainte des sorcières - créatures aptes comme on le sait à voler dans les airs - en serait plus précisément l'origine (!).
Bien que n'étant pas naturellement porté vers ce genre d'explications, force est de reconnaître que nous avions déjà rencontré, dans un autre contexte, des indices un peu similaire d'une forme de protection de la maison et de ses habitants par un rituel des plus énigmatiques : http://closducotentin.over-blog.fr/2018/11/magie-blanche-en-cotentin.html
La région de Carentan n'est en outre, comme on le sait par plusieurs sources des XVIIe et XVIIIe siècles, pas la moins pourvue du Cotentin en ce qui concerne les affaires de sorcières, de sabbat et autres récits de ce genre.
Si vous aviez vous-même observé des traces comparables, votre apport à ce petit dossier serait naturellement bienvenu...
J. Deshayes, novembre 2021

Pour suite au petit signalement que nous avions publié en fin de semaine dernière (Un rituel ancien de protection des maisons contre le mauvais sort ?), Valentin GIARD, connaisseur intime des  manoirs du Cotentin que nous avons le bonheur de compter parmi nos plus proches amis, nous indique avoir observé des brûlures volontaires sur des meubles anciens du Cotentin, en particulier des portes d'armoires. Philippe DELAROQUE ébéniste d'art établi à Saint-Sauveur-le-Vicomte, a également observé ce type de traces, particulièrement sur le mobilier des environs de Varanguebec et de la Haye-du-Puits (secteur du Cotentin connu s'il en est pour ses traditions de sorcellerie !). Valentin GIARD précise qu'il s'agissait ainsi de "dégager" la demeure de l'entité malfaisante ayant élu domicile dans un meuble ou une maison, le plus souvent dans un grenier. Il ajoute encore que ces rituels de dégagement par le feu sont encore réalisés de nos jours.

Gustave Bazire, intérieur normand (AD. 50, 150Num_088_001)

Monsieur Daniel BOUCARD, auteur bien connu de plusieurs publications sur les outils anciens et sur les symboles dans l'art populaire (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Boucard), nous signale ne rien avoir observé de similaire mais indique avoir découvert le squelette d'un chat en démontant la pierre d'âtre de la cheminée d'une demeure des XVIe-XVIIIe siècles située dans un écart de Montaigu-la-Brisette (50), portion de l'ancienne forêt de Brix.

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4 novembre 2021 4 04 /11 /novembre /2021 17:30

Association des Acteurs du Patrimoine de la Manche

Journée technique de l’A.A.P.M 2021

L’Association des Acteurs du Patrimoine de la Manche reprend ses activités et vous invite à participer à la journée technique du patrimoine « patrimoine et écologie », le mardi 9 novembre 2021 au sein de l’auditorium des archives départementales de la Manche à Saint-Lô, dans le respect des conditions sanitaires en vigueur.

Programme

·         13h30 – Accueil et Présentation de l’après-midi

·         13h45 – Julien Deshayes, Pays d’Art et d’Histoire du Clos du Cotentin

L'architecture rurale du Cotentin à l'épreuve du concept contemporain d'écologie

« Pour qui s’intéresse au patrimoine architectural d’un territoire tel que le Cotentin, le concept contemporain d'écologie s’avère de toute évidence valide pour traduire tout ce qui, en lui, relève d’une dimension vernaculaire. Le bâti rural des époques préindustrielles est comme on le sait, par essence, lié à son terroir. Principalement tributaire des ressources géologiques et végétales de son milieu, il est organiquement déterminé par des logiques constructives privilégiant les « circuits courts ». La part considérable que représente la récupération des matériaux dans l’approvisionnement des chantiers rejoint par d’autres aspects la notion de « durabilité » et les enjeux de préservation des ressources. Dans l’implantation des édifices, la culture des bâtisseurs les conduisait à tenir étroitement compte de la nature des sols, aussi bien pour économiser les terres agricoles, se préserver des inondations ou assurer le bon écoulement des eaux pluviales. Soucieux de l'orientation du bâti vis-à-vis du soleil et des vents, ils savaient également, par les techniques mises en œuvre, garantir de bonnes qualités d'isolation aux constructions. Si chacun des innombrables édifices anciens qui jalonnent nos paysages marque une étape de l’anthropisation du territoire, l’impact de ceux-ci sur leur milieu s’avère infiniment plus limité qu’il ne l’est devenu à compter de la seconde moitié du XIXe siècle, lorsque le développement des capacités de transport et l’industrialisation des moyens de production ont commencé d’induire une profonde acculturation des savoirs traditionnels (J. Deshayes/ Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin / université de Caen, CRAHAM, UMR 6273). »

 

·         14h45 – CAUE - (Thème à préciser)

 

·         15h45 – Flore Diradourian, conseillère paysagère d’Astredhor

1-      Présentation du programme Alt’cim.

La première partie sera orientée sur la présentation de la genèse du projet, ainsi que le choix des différents sites pilotes. On répondra à la question pourquoi ceux-là plutôt que d’autres et chaque site sera présenté avec ses spécificités.

Une seconde partie présentera rapidement les projets de végétalisation qui ont été implanté sur chaque site pilote.

2-      Les différentes modalités testées

Ensuite nous verrons plus dans le détail des modalités testées et leur mise en œuvre. Les modalités seront chacune détaillée :

-          Enherbement : manuel ou en hydro-seeding

-          Vivaces : en implantation mono-variétal ou pluri-variétal

-          Prairies fleuries : choix et méthode d’implantation

-          Les solutions prêtes à poser : tapis & fragments de sedums et tapis de vivaces

 (...).

·         16h45 Fin de la journée et restitution des interventions

Vous retrouverez ci-dessous le lien pour vous inscrire aux conférences, merci de transmettre vos réponses avant le 1/11/2021

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeJI4xKEFTuDK7Gm-y2BQKjx9CfbujvLbgKdu9P2B-duWPcTA/viewform?usp=pp_url

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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 11:15
I - L’église Saint-Pierre

Données historiques :

L’église Saint-Pierre de Biniville est demeurée jusqu’à la Révolution de 1789 de patronage laïc, ce qui signifie qu’elle ne fut jamais donnée à une communauté religieuse et que les seigneurs de Biniville eux-mêmes en nommaient les prêtres desservants. C’est aux seigneurs patrons que revenait l’entretien du chœur de l’église. Les revenus de la dîme toutefois se partageaient entre le curé et l’évêché de Coutances. L’abbaye de Longues y percevait également des rentes.

Architecture :

L’édifice est composé d’une nef unique de 5 travées, prolongée vers l’est par un chœur à chevet plat de deux travées. Ce dernier ouvre par un arc brisé qui repose sur des chapiteaux à décor végétal que l’on peut, selon des critères stylistiques, dater des environs de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle. Les voûtes sur croisée d’ogive qui couvre cette partie de l’édifice ont toutefois été reconstruites à une date postérieure, comme l’indique l’absence de supports entre la retombée des nervures et les colonnes qui les soutiennent. A noter, sur les maçonneries extérieures du chœur, la présence d’un bandeau d’enduit correspondant au tracé d’une ancienne litre seigneuriale (décor héraldique, ce bandeau recevait à l’origine des écus armoriés, aujourd’hui effacés).

La tour de clocher semble une addition tardive, non antérieure au milieu du XVIe siècle probablement. Elle abrite un autel secondaire ainsi que l’inscription funéraire du dénommé Georges Marion, décédé en 1618. Il se pourrait que cette tour soit venue remplacer un plus simple campanile placé au-dessus de l’arc entre chœur et nef : cela expliquerait le dispositif de renfort de cet arc par un épaississement de maçonnerie reposant sur de lourdes consoles. Noter la belle qualité de l'épi de faîtage en terre-cuite placé sur le toit de la sacristie.

En 1752, il est signalé que la couverture de la nef était « fort endommagée en plusieurs endroits et demande une réparation prompte et sans délay ». Son pavement en revanche, ainsi que le pavement du chœur et la bancellerie sont alors considérés en bon état. En 1761, les travaux sur la nef avaient été exécutés, l’intérieur de l’église était « pauvre mais propre ».

Statuaire et mobilier :

Durant la période révolutionnaire, l’église aurait été dévastée, ses ornements et ses cloches portées à Valognes pour être fondues. Seules restaient alors, selon le rapport d’Honoré Duval (curé de 1860 à 1870), les statues de la Vierge, de saint Pierre et de saint Mathurin. La statue de la Vierge est une élégante oeuvre en pierre polychromée datant de la première moitié du XVIe siècle. Celle de saint Mathurin est également une oeuvre sculptée en pierre calcaire (début du XVe siècle), montrant le saint  debout et bénissant, entre deux petits personnages placés à ses pieds. Le premier est un homme, avec un crapaud qui lui sort de la bouche, et le second personnage est une femme, qui crache pour sa part un gros diable noir doté d’ailes de chauve-souris. Cette figure féminine est censée représenter Théodora, la fille de l’empereur Maximien, que Mathurin, prêtre de Larchant en Gâtinais, aurait  miraculeusement guérie d’une profonde dépression. Très populaire au Moyen-âge, Mathurin était particulièrement invoqué pour la guérison des fous, des dépressifs et, lit-on parfois, des femmes insupportables !

Si l'image de saint Pierre semble avoir disparue, subsiste en revanche une petite Marie-Madeleine en bois peint (seconde moitié du XVe siècle), d'un style simple et populaire, bénissant d'une main et présentant de l'autre un pot à onguents. On trouve aussi à Biniville trois autres statues anciennes désormais déposées dans la tour de clocher. L'une est une oeuvre en bois dotée de sa polychromie d'origine, avec le revers profondément évidé, représentant un homme barbu au cheveux longs, vêtu d'une longue tunique, dont les mains sont malheureusement lacunaires. Bien que l'on puisse songer en priorité à une figure d'apôtre, l'absence d'attributs rend son identification délicate. Il s'agit d'une oeuvre de belle qualité, pouvant je pense dater de la seconde moitié du XVIe (?). Espérons qu'elle saura, après une bonne restauration, reprendre sa place dans l'édifice.

Une autre statue déposée montre un saint Jean-Baptiste (pierre polychromée, fin XVe ou début du XVIe siècle), vêtu de sa zélote, tenant et montrant de l'index l'image sacrificielle de l'Agnus Dei. Il a malheureusement perdu sa tête . La troisième oeuvre correspond à une figure médiévale d'abbé ou d'évêque bénissant (saint Blaise de Sébaste ?) du début du XVe siècle, en pierre polychrome, qui a également perdu sa tête, ainsi que ses jambes. Parmi les éléments ancien, on peut encore signaler, au bas de la nef, un fragment de dalle funéraire médiévale en pierre calcaire (fin du XIIIe ou début du XIVe siècle ?), montrant deux pieds nus, sommairement gravés, et une inscription qui semble désigner un avocat. On peut aussi lire, sur les murs de la nef, plusieurs épitaphes de paroissiens du XVIIe siècle.

D'après les archives de la paroisse, le retable du maître autel aurait été livré en 1830 pour le prix de 700 francs. D'un néo-classicisme assez austère, il abrite un tableau représentant la Cène, signé et daté "F(ait) P(ar) Blanchard, 1834".

Les vitraux, datant des années 1950 environ, sont dû aux ateliers Guays Mérigot, de Paris. 

II – Le fief de Biniville

L’histoire féodale de Biniville est mal connue. L’emplacement même du principal fief seigneurial attesté sur la paroisse n’est pas clairement établie et son histoire semble indiquer une désaffectation précoce de son manoir comme lieu de résidence noble.

Selon François de Beaurepaire, le nom de Biniville serait forgé sur le nom d’homme germanique « Bernwinus ». La « villa de Bernwinus » pourrait logiquement avoir désigné, dès le Xe siècle, le domaine qui deviendra ensuite le siège de la seigneurie de Biniville.

La paroisse de Biniville était le siège d’un fief noble dépendant de la seigneurie d’Amfreville, elle-même portion de l'immense baronnie de Néhou. Ses premiers seigneurs connus sont les membres de la famille de Cartot (ou Karetot), également établie à Rauville-la-Place (fief de Cartot) et en Val-de-Saire. Roger de Cartot est cité vers 1270 comme seigneur et patron de Biniville. Vers 1330 Guillaume de Cartot, son héritier, lui avait succédé. On le voit en 1328 racheter une maison sur la paroisse, et obtenir en 1331 la création d’une foire le jour de la Saint-Blaise. Cela témoigne d’un investissement personnel pour le développement de son domaine seigneurial et indique manifestement qu’il résidait lui-même à Biniville.

Au début du XVe siècle, vers 1404-1408 un autre Guillaume de Cartot, héritier et descendant du précédant, portant le titre d’écuyer, vendait à Jean Boudet, écuyer, seigneur de Crosville, son fief de Biniville, s’étendant sur Colomby, avec le patronage de l'église Saint-Pierre ainsi que la juridiction et les revenus de la foire Saint-Blaise de ladite paroisse. Cette cession se fit, si je comprends bien le texte qui s’y rapporte, contre le paiement d’un arriéré de rente de 11 livres 10 sous dus pour ladite église au profit de l’abbaye de Blanchelande (Inventaire sommaire des archives de la Manche H. 236).

Depuis le début du XVe siècle et jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, le fief de Biniville reste ensuite en possession de la famille de Crosville. Disposant déjà d’un important domaine, doté d’un vaste manoir, ces derniers ne résidèrent probablement jamais à Biniville. En 1713 Hervé de Crosville obtenait du roi l’union de ses fiefs de Tourlaville, Crosville et Biniville en une seule seigneurie. Cela signifie qu’il n’existait plus véritablement à cette date de fief sur la paroisse.

A Jean-Baptiste de Crosville, fils d’Hervé décédé en 1721, succède en 1749 Hervé Fouquet de Réville, seigneur de Réville, résidant habituellement dans son hôtel valognais.

Cadastre ancien c. 1820 - Tableau d'assemblage

III – Voies de communication

Le territoire de Biniville est sillonné par deux routes anciennes et importantes, les actuelles D.126 et D.2. La D. 126 formait au Moyen-âge le tracé de la fameuse « carrière Bertran », conduisant depuis la Baie des Veys, à hauteur de Brucheville, jusqu’au château de Bricquebec et, au-delà, jusqu’à la côte orientale du Cotentin. Placée sous la juridiction des barons de Bricquebec (la famille Bertran), cette grande route trouve probablement son origine à l’époque protohistorique. Au nord de la D.26, l’ancien chemin de Colomby à Hautteville-Bocage, qui constitue une limite communale, forme probablement une branche délaissée de cet itinéraire

La D.2 qui mène de Valognes à Saint-Sauveur-le-Vicomte correspond pour sa part au tracé, rectifié au XVIIIe siècle, de l’ancienne voie romaine reliant Alauna (Valognes) à Portbail. Elle sépare Biniville de Golleville (délimitation ayant fait l’objet d’un réajustement en 1827).

Ces deux axes recoupent à Biniville le tracé de l’ancien « chemin de Néhou à Montebourg » autre support des limites communales qui était lui aussi une route importante à l’époque médiévale.

Biniville apparaît donc comme un carrefour, un lieu de passage fréquenté. Il n’est pas improbable qu’ait existé jadis ici des auberges ou autres relais destinés aux voyageurs.

Durant les combats de la libération de la seconde guerre mondiale, Biniville a accueilli un aéroport provisoire (ou "piste avancée d'aviation"), établi à la mi-juillet 1944 par le 830th Engineer Aviation Battalion. Situé au nord de la commune (entre la ferme de la Gouberderie et le hameau de l'Epine) et empiétant sur le territoire d'Hautteville-Bocage, il est resté opérationnel jusqu'en août 1945. 

La "Carrière Bertran" matérialisée sur la carte de Mariette de la Pagerie (1689)

IV – Activités agricoles et artisanales

Biniville, réputé « bon terroir se consistant en terres labourables, herbages et plants » (Rapport de l’Intendant, année 1700), reste principalement un village dominé par l’activité agricole. Nous n’avons pas toutefois recueilli d’information se rapportant aux usages agricoles, à la présence éventuelle de moulins, à la nature des cultures anciennement pratiquées.

En 1823, l’ouverture de carrières de pierre sur la grande route de Valognes à Saint-Sauveur est signalée.

 

J. Deshayes/Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin, 2021

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13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 16:33

Ce samedi 18 septembre, dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine, le Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin propose une visite guidée nature en partenariat avec l’association Actions Biodiversité, Nature TEDD, accompagnée d’une présentation historique du cimetière et de l’église Saint-Martin de Montaigu-la-Brisette.

 

L’église de Montaigu-la-Brisette se signale de loin au visiteur en raison de sa position élevée, au sommet d’un relief dominant les rivages du Val-de-Saire et le bocage vallonné du pays valognais. Plus qu’en aucun autre lieu, l’environnement boisé et le substrat géologique viennent ici dialoguer avec l’architecture de  l’église et de son cimetière, dont les limites se dissipent parmi les hêtres vénérables et les amas rocheux. La fontaine guérisseuse Saint-Martin, joliment coiffée d’une toiture de schiste bleu, correspond probablement à une source sacrée christianisée d’origine païenne. Attribut très rare en Normandie, le cimetière abrite un ossuaire, qui servait à déposer le corps des défunts retirés du cimetière. L’on signalait jadis, dans le bois voisin, d’imposants mégalithes, auxquels s’attachaient d'étonnantes légendes. Et partout se mêlent aux marques laissées par l'homme les indices d’une présence animale, le bruissement secret du « petit peuple de nos vieux murs », que Marianne Duruel, animatrice de l’association Actions, biodiversité nature Tedd, saura révéler à nos yeux.

RV à 18h00, à l’église Montaigu-la-Brisette. Accès libre et gratuit.

La présentation du passe sanitaire est requise.

nota : On retrouvera le lendemain, dimanche 19 septembre à 18h, une nouvelle visite « Petit peuple de nos vieux murs » à l’église Saint-Georges de Néhou. Demandez le programme local des Journées du Patrimoine auprès du Pays d’art et d’histoire : pah.clos.cotentin@wanadoo.fr/ Tél. : 02.33.95.01.26 ou consultez le sur : http://closducotentin.over-blog.fr, ou bien suivez le lien ci-dessous...

 

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10 septembre 2021 5 10 /09 /septembre /2021 18:16

Dimanche 19 septembre, dans le cadre des Journées du Patrimoine, une excursion intitulée « Saintes tendresses », invitera les visiteurs à découvrir, à l’intérieur de l’église Saint-Laurent et des chapelles de Saint-Clair et de Notre-Dame-de-la-Délivrance de Rauville-la-Place, une série d’œuvres médiévale et Renaissance évoquant de façon vivante et très sensible le thème de la maternité et de l’enfantement.

En 1977 lors de travaux menés sur l’église Saint-Laurent de Rauville, quatre statues médiévales ont été découvertes dans les maçonneries du clocher. Restaurées sous l’égide de la Conservation des antiquités et objets d’art de la Manche, elles ont ensuite été replacées dans la nef. Parmi elles figure une très belle représentation de sainte Marguerite, datant probablement du début du XIVe siècle. La sainte, bénissant et tenant le Livre des évangiles, apparaît « hissant » du dragon qui s’enroule à ses pieds et vient mordre le bas de sa robe. L’iconographie de cette ymage médiévale renvoie au récit de la Légende Dorée, qui relate comment cette jeune aristocrate d’Antioche fut enfermée dans un cachot pour avoir refusé les avances du préfet Olybrius. Alors qu’elle était en prison « un dragon effroyable » lui apparut, « lui mit sa gueule sur la tête et la langue sur le talon et l’avala à l’instant. Mais pendant qu’il voulait l’absorber, elle se munit du signe de la croix, ce qui fit crever le dragon, et la vierge sortit saine et sauve ». Condamnée à avoir la tête tranchée, elle invoqua Dieu afin « que toute femme en couche qui se recommanderait à elle enfante heureusement ». Cela explique pourquoi, en Normandie comme ailleurs, Marguerite est devenue la grande protectrice des femmes en couches. « Elle fut invoquée par les reines Marie de Médicis en 1608, et Marie-Thérèse en 1661. Elle était la patronne des sages-femmes. Sa ceinture, conservée dans le trésor des reliques de l’abbaye de Saint-Germain-des-Près, était appliquée aux futures mères qui venaient l’implorer (…). Mais la pratique la plus courante était la distribution dans les sanctuaires de rubans, dits de Sainte-Catherine, que les futures mamans s’attachaient autour du ventre » (Jean Fournée, Le culte et l’iconographie des saints en Normandie).

L’église de Rauville-la-Bigot abrite aussi une très belle statue du XVe siècle de sainte Anne apprenant à lire à la vierge Marie. Cette représentation, très en vogue à la fin du Moyen-âge, propose une image positive de la grand-mère, responsable de la transmission des savoirs, et valorisée dans son rôle d’éducatrice. Elle traduit l’intérêt que l’on éprouvait pour l’enseignement des jeunes filles et fait peut-être écho au développement précoce des écoles rurales en Normandie. Auprès de cette image, la statue de la Piéta, ou Vierge de douleur, offre en revanche une image souffrante de la maternité.

Au fil de l’itinéraire proposé il nous sera encore donné de présenter plusieurs autres œuvres d’art de grande qualité, et différents récits tout aussi évocateurs des dévotions particulièrement liées à la condition féminine dans le Cotentin de jadis. Qui se souvient par exemple que la petite chapelle Saint-Clair de Rauville, où se tenaient d’importantes loueries de servantes et de personnel agricole, était initialement placée sous le vocable de sainte Anastasie ? Comme celle de Marguerite, sa légende illustre de façon imagée, voire comique (le préfet qui la convoite, envouté, se met à embrasser des ustensiles de cuisine et se couvre de suie...), une forme de de résistance féminine à la prédation masculine. A la chapelle du Mont-de-la-Place, l’évocation du culte considérable dont faisait l’objet Notre-Dame de la Délivrance nous ramènera à l’épreuve terrifiante que pouvait représenter l’enfantement, en des temps où, à défaut de réponse médicale, les femmes ne trouvaient souvent pour seul recours que l’intercession de la Vierge Marie.

RV. à 14h30 à l’église Saint-Laurent de Rauville-la-Place. Déplacements sur sites en véhicules individuels, durée d’environ 2h30. Passe sanitaire requis. Accès libre et gratuit.

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10 septembre 2021 5 10 /09 /septembre /2021 12:28

Ouvert à la mi-juin 1944 sur des terrains privés, le cimetière militaire d'Orglandes devint définitif en 1954. Il ne fut toutefois inauguré que le 20 septembre 1961, il y a tout juste soixante ans, en même temps que ceux de Marigny, La Cambe et St-Désir-de-Lisieux.

Initialement dédié à l'inhumation des soldats américains et allemands, le site échut, après la translation des corps des GIs dès 1945 en vue d'un rapatriement ou de leur regroupement à Colleville, au secrétariat des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre. Jusqu'alors non autorisée à intervenir en France, l'association en charge des sépultures de guerre allemandes (VDK) n'en reçut la gestion qu'en 1958, quatre ans après la conclusion d'un accord avec la RFA portant sur le regroupement définitif des tombes allemandes héritées des guerres 39-45, 14-18 et 1870-71.

Ramenée de 8 à 5 ha et augmentée de près de 2 800 dépouilles transférées d'autres cimetières ou de fosses isolées, la nécropole fut aménagée par R. Tischler, architecte-paysagiste du VDK. Fidèle à ses principes, il y conçut un lieu de recueillement et de méditation, typiquement allemand, en harmonie avec son environnement. Inspirée des clochers-porches et ornée d'une remarquable mosaïque, une tour-lanterne, en grès et granite, donne accès à une vaste pelouse plantée d'arbres devenus magnifiques, à l'ombre desquels reposent plus 10 000 soldats. Exceptés vingt-deux prisonniers de guerre tués ensemble dans une opération de déminage, tous, y compris trois généraux, sont réunis par deux ou trois, sans distinction de rang, égaux devant la mort.

Condamnation par sa seule présence de l'absurdité de la guerre, le cimetière d'Orglandes s'impose aussi par sa beauté simple comme une dénonciation subtile de la vanité humaine.

RV. 17h sur place (D.24). Accès libre et gratuit. Durée d'environ 1h30.

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7 septembre 2021 2 07 /09 /septembre /2021 16:44
Les Journées du Patrimoine en Clos du Cotentin 17/18 /19 septembre 2021

Musées et lieux de visites

BRICQUEBEC et son canton

Chapelle Sainte-Anne – (Hameau Ste-Anne) : visites libres de la chapelle de l’ancien ermitage. Sam/Dim 10h à 18h.

Château de Bricquebec : visites guidées. Sam 11h/Dim 15h. Chasse au trésor pour les 4-10 ans, Sam 11h

La Cour de St-Martin-le-Hébert : visite des extérieurs, Sam 14h à 18h et Dim 14h à 17h, 2€ /adulte 1€ /enfant, parking dans l’allée.

Sottevast. Ferme de l’Abbaye (chemin de l’abbaye) : visite libre des extérieurs. Sam/Dim 10h-17h.

SAINT-SAUVEUR-LE-VICOMTE et son canton

Musée J. Barbey d’Aurevilly – (64 rue Bottin Desylles) : Collection liée à la mémoire de l’écrivain normand, dans sa maison familiale. Sam/Dim 13 à 19h.

Château médiéval : visites guidées. Sam, 15h/Dim 11h. Chasse au trésor pour les 4-10 ans, Dim 11h.

Golleville. Château de la Bretonnière : visite libre des extérieurs. Sam/Dim 10h-19h.

 

VALOGNES

Hôtel Grandval-Caligny – (32 rue des Religieuses) : Sam/Dim de 10h à 12h et de 14h30 à 18h (visite chaque ½ heure, participation libre en soutien aux Printemps de Grandval-Caligny).

Hôtel de Beaumont – (11, rue Barbey d’Aurevilly) : visites guidées les Sam/Dim 10h30 à 12h et de 14h30 jusqu’à 18h30 (fermeture de la billetterie à 17h30 – tarif réduit).

Musée régional du Cidre (Rue du Petit Versailles) : Visite libre.  Livret-jeux pour les 6 à 12 ans.  Sam/Dim 14h à 18h15.

Bibliothèque municipale J. de Laillier – (25 rue H. Cornat) : visites commentées du fonds ancien. Sam 10h30 et 14h30. Expositions.

 

 

Visites et animations

 

VENDREDI 17 SEPTEMBRE

18h30 Valognes : « La justice sous l’Ancien régime », conférence par J. SAPORI FHôtel Grandval-Caligny, 32 rue des Religieuses

20h30 Bricquebec : « Je ne bougé de Céans »,

Création théâtrale du Théâtre en Partance d’après le Journal de Gilles de Gouberville, gentilhomme campagnard de la Renaissance FCinéma le Donjon. Sur réservation : 02 33 95 01 26 (8 €)

 

SAMEDI 18 SEPTEMBRE

8h St-Sauveur-le-Vicomte : Rando des 5 châteaux. Réservations : manche.communication@ffrandonnée.fr F Abbaye Ste Marie-Madeleine Postel.

10h-12h Huberville : Visites guidées de l’église Fsur place

10h30 Valognes : Visite du fonds ancien de la médiathèque J. de Laillier Fsur place

11h Bricquebec : chasse au trésor au château pour les enfants de 4 à 10 ans FOT, Place Ste-Anne

11h Valognes : Visite guidée « Valognes 2000 ans d’histoire » FPlace du château (côté panneau lumineux)

11h Bricquebec : Visite guidée du château médiévalF sur place

14h-17h Huberville : Visites guidées de l’église Fsur place

14h30 Valognes : Visite du fonds ancien de la médiathèque J. de Laillier Fsur place

15h Rocheville : Balade de découverte du patrimoine avec des ânes du Cotentin, depuis Rocheville à la Cour de St-Martin-le-Hébert (env. 3 km/durée 2h) familles /enfants F église de Rocheville.

15h St-Sauveur-le-Vicomte : Visite guidée du château médiéval Fsur place, dans la cour du château

15h et 16h30 Bricquebec : Visite guidée du château médiéval F sur place, dans la cour du château

16h30 Valognes : Visite guidée de l’hôtel de ville et de ses collections Fhôtel de ville, place du Gal de Gaulle

16h30 St-Sauveur-le-Vicomte : visite guidée de l’Abbaye Ste Marie-Madeleine Postel Fsur place (porche de l’abbaye)

17h Orglandes : Visite guidée du cimetière allemand de la Sde guerre mondiale Fsur place (D.24)

 17h30 Valognes : Circuit « noblesse Valognaise » FPlace du château (côté panneau lumineux)

18h Montaigu-la-Brisette : « Petit peuple de nos vieux murs ». Visite guidée nature avec l’association Actions Biodiversité, Nature TEDD et présentation historique de l’église F église de Montaigu

19h Valognes : Visite guidée « Un guide nommé Jules Barbey d’Aurevilly » FPlace du château (côté panneau lumineux)

21h Bricquebec : Chapelle Sainte-Anne. Illumination nocturne et diaporama « les Ermitages médiévaux du Cotentin » par J. DESHAYES Fsur place

 

Dimanche 19 septembre

10h-12h Huberville : Visites guidées de l’église Fsur place

11h St-Sauveur-le-Vicomte : Chasse au trésor au château pour les enfants de 4 à 10 ans FOT, dans la cour du château

11h St-Sauveur-le-Vicomte : Visite guidée du château médiéval Fsur place, dans la cour du château

11h Bricquebec : Visite guidée du château médiéval F sur place

14h-17h Huberville : Visites guidées de l’église Fsur place

14h30 Rauville-la-Place : Excursion « Saintes tendresses » Enfance et maternité dans l’art religieux du Cotentin » F église St-Laurent

14h30 Valognes : Visite guidée d’Alauna la Romaine avec l’association Agglomération Antique d’Alauna Fparking de la piscine, rue P. de Coubertin.

15h et 16h30 Bricquebec : Visite guidée du château médiéval

15h Rocheville : Balade de découverte du site des roches (« pierres à légendes ») de Rocheville avec des ânes du Cotentin (env. 3 km/durée 2h) familles/enfants F église de Rocheville

15h30 St-Sauveur-le-Vicomte : Visite guidée du château médiéval Fsur place, dans la cour du château

16h30 Valognes : visite guidée de l’ancienne abbaye bénédictine royale Fparking de l’hôpital, 1 Rue du 8 Mai

 

17h Le Valdecie : visite de l’église suivie d’un concert de

musique baroque avec l’ensemble BAROKENTIN Fsur place

 

18h Néhou : « Petit peuple de nos vieux murs ». Visite guidée nature et présentation historique de l’église F sur place

EXPOSITIONS

BRICQUEBEC

Tour de l’Horloge du château :

« La Baronnie de Bricquebec au Moyen-âge » &

 « Armand Levéel, sculpteur bricquebétais du XIXe s. »

Sam/Dim de 13h à 18h

 

SAINT-SAUVEUR-LE-VICOMTE

Expo multisite du château au musée Barbey d’Aurevilly

« La Libération de St-Sauveur-le-Vicomte en 1944 »

 

VALOGNES

Cloître de l’ancienne abbaye bénédictine (hôpital)

« Patrimoines argentiques »

Expo du Club-Photo de Valognes

 Sam/Dim de 10h à 18h

 

Médiathèque Julien de Laillier

« Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville ».

Œuvres de Kévin BAZOT et incunables du XVIe s.

Sam/Dim de 10h30-12h30 et 14h-17h30

 

Chapelle ND de la Victoire

« La Cité antique d’Alauna dans l’éclairage des recherches archéologiques récentes »

Sam/Dim 10h-12h et 13h30-18h

  Sauf mention contraire, visites et expositions sont gratuites.

L’accueil dans les propriétés privées est assuré par les propriétaires. Merci de respecter scrupuleusement les lieux et horaires indiqués.

Document édité par le

Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin

21 rue du grand moulin à Valognes Tél. : 02 33 95 01 26 pah.clos.cotentin@wanadoo.fr

 

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27 août 2021 5 27 /08 /août /2021 12:34

Ce dimanche 29 août, le Pays d’art et d’histoire propose une visite guidée consacrée à « La Libération et la Reconstruction Saint-Sauveur-le-Vicomte ».

La visite débutera par un rappel des circonstances de la Libération de Saint-Sauveur-le-Vicomte, ville prise le 16 juin 1944 par les troupes aéroportées américaines placées sous le commandement du général Ridgway de la 82e Airborne Division. La bataille, particulièrement âpre au point de franchissement de la rivière d’Ouve, fut préparée par d’intenses bombardements, qui coûtèrent la vie à près d’une vingtaine de civils et occasionnèrent la destruction d’une grande partie du bourg. Pour mieux comprendre ces événements, les visiteurs pourront visualiser plusieurs photographies, que l’on doit pour certaines d’entre elles au célébrissime photographe de guerre Robert CAPA. Celles-ci révèlent l’ampleur des destructions et l’état de ruine de la commune, qui dut ensuite consacrer plus de vingt ans à se relever de cet apocalypse. Le guide s’attachera à présenter comment les travaux engagés alors ont largement redéfini l’environnement urbain de Saint-Sauveur, principalement aux abords du pont sur l’Ouve et du château médiéval.

16 juin 1944. Des parachutistes de la 82nd US Airborne progressent parmi les décombres dans les rues de Saint-Sauveur (Cl. US National Archives. Archives départementales de la Manche, Fonds de photographies américaines, 13Num-0249)

 

(toute publicité indépendante de notre volonté)

Cette visite d’une durée d’environ 1h30 à 2h sera consacrée au seul centre ville (extérieurs seulement).

Le rendez-vous est fixé à 17h dans la cour du château.

4 € pour les adultes, 2 € pour les étudiants et les personnes sans emploi.

Gratuit pour les moins de 18 ans.

Port du masque recommandé

Renseignements (en semaine) : Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin

                                        Tél : 02.33.95.01.26/ Email : pah.clos.cotentin@wanadoo.fr

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26 août 2021 4 26 /08 /août /2021 11:11
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Présentation

  • : Le blog de closducotentin.over-blog.fr
  • : Ce site présente les actualités proposées par l'équipe du Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin. Il contient également des dossiers documentaires consacrés au patrimoine et à l'histoire de Valognes, Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte.
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