Ce site présente les actualités proposées par l'équipe du Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin. Il contient également des dossiers documentaires consacrés au patrimoine et à l'histoire de Valognes, Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Jeudi 17 février 2022, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose une visite guidée du château de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Centre du pouvoir des Néel, premiers vicomtes du Cotentin, le château de Saint-Sauveur-le-Vicomte a également joué un rôle déterminant lors de la guerre de Cent ans, à l’époque du bouillant chevalier Geoffroy d’Harcourt.
L’édifice conserve une partie de son enceinte fortifiée, flanquée de tours et dominée par un imposant donjon, édifié au XIVe siècle par le roi Edouard III d'Angleterre. La visite permet d’accéder aux étages du donjon et de découvrir l’intérieur du « logis Robessart ».
Rendez-vous à 15h dans la cour du château
Vendredi 18 février, le Pays d'art et d'histoire propose une visite guidée du château de Bricquebec.
Fondé sous le règne de Guillaume le Conquérant, le château de Bricquebec fut l'une des plus puissantes places fortes du Cotentin médiéval. Il a conservé son haut donjon polygonal et abrite une impressionnante salle seigneuriale d’époque romane. L’ensemble est compris dans une vaste enceinte flanquée de tours et protégé par deux portes fortifiées. C’est dans ce cadre exceptionnellement préservé que s’est écrit, durant plusieurs siècles, le destin des grandes familles qui ont possédé cette seigneurie. Du légendaire scandinave Anslech à Louis d’Estouteville, le vaillant défenseur du Mont-Saint-Michel, ce sont plus de cinq cent ans d’histoire qui nous sont donnés à découvrir.
Rendez-vous à 15h dans la cour du château
Samedi 19 février le Pays d'art et d'histoire propose ce une visite consacrée aux hôtels particuliers et à la vie aristocratique dans le Valognes de l'ancien Régime.
Au cours du XVIIIe siècle, le "Petit Versailles normand" est marqué par un phénomène sans précédent de multiplication des hôtels particuliers, édifiés par une aristocratie de plus en plus nombreuse. Ces résidences urbaines, écrins d’une société brillante, partageant son temps entre les réceptions, les jeux, les danses, les vibrantes discussions et les intrigues mondaines, se substituent alors aux demeures médiévales qui les ont précédées. Pour reprendre les mots de l'intendant Foucault, il n'y a point alors de ville, dans toute la Normandie, "où tant de gentilshommes fassent leur demeure". En 1698, on y dénombre près d'une centaine de maisons de noblesse, en majorité les résidences d'hiver de châtelains de villages avoisinants. Valognes acquiert dès lors, une belle réputation, qui fera dire à Lesage, dans sa pièce de théâtre Turcaret : "Savez-vous bien qu’il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour"…
La découverte de cette époque fastueuse sera conduite par un guide conférencier du Pays d'art et d'histoire.
Rendez-vous à 15h place du château
Dimanche 20 février prochain, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose une visite guidée de l’Abbaye Sainte Marie-Madeleine Postel de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Fondation bénédictine datant du règne de Guillaume le Conquérant, l’abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte avait déjà largement périclité avant la Révolution de 1789, qui lui porta le coup de grâce de la confiscation. Bientôt transformé en carrière, l’édifice aurait totalement disparu s’il n’avait été relevé de ses ruines à l’initiative de sainte Marie-Madeleine Postel et de sa congrégation encore naissante, venues s’y établir en 1832. Dès 1838, les travaux étaient engagés, et furent menés par la Mère supérieure avec une énergie d’autant plus surhumaine que celle-ci avait déjà dépassé à cette date les 80 printemps ! Egalement liée à l’action de l’architecte et tailleur de pierre François Halley, la reconstruction de l’abbaye de Saint-Sauveur devait susciter en son temps l’admiration de nombreux contemporains, dont le plus célèbre des enfants du Pays, l’écrivain Jules Barbey d’Aurevilly. Cette œuvre matérielle, reflet de l’extraordinaire puissance spirituelle de la mère bâtisseuse, contribua aussi à définir le destin posthume de sa fondatrice : béatifiée en 1908 Marie-Madeleine fut canonisée en 1925 et apparaît aujourd’hui comme l’une des saintes les plus populaires du département la Manche.
Rendez-vous sur place à 15h
Les tarifs sont de 4 € pour les adultes,
2 € pour les étudiants et les personnes sans emploi.
Gratuit pour les moins de 18 ans et les personnes sans un sou...
Informations (en semaine) :
Tel. 02 33 95 01 26
Courriel : pah.clos.cotentin@lecotentin.fr