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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 11:17

Au regard des archives consultées, il semble que cette demeure appartenait en 1786 au dénommé Vallée, exerçant le métier de charpentier.

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Il s’agit d’une construction maçonnée en pierre calcaire comprenant en élévation deux étages et deux travées. Le rez-de-chaussée possède cependant trois ouvertures : une porte latérale et deux fenêtres d’inégales dimensions. Ces trois baies sont coiffées d’arcs cintrés mais la fenêtre centrale se distingue par sa clé saillante et sa plus grande largeur. Sans-doute s’agissait-il initialement d’une ouverture de boutique.

Par opposition aux baies du rez-de-chaussée, les fenêtres des étages sont à simple linteau droit et son abritées sous de petits arcs de décharges, aujourd’hui apparents. D’étroits bandeaux horizontaux courent à l’appui des fenêtres des deux étages.

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De proportions harmonieuses cette ancienne maison à boutique offre un bel exemple de petite construction urbaine du XVIIIe siècle. Il faut regretter cependant la disparition de l’enduit qui devait initialement recouvrir la partie supérieure de la façade, et la disparition probable des gardes corps en fer forgé  devant avoir précédé les simples barrières en bois actuelles.

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 17:20

D’après les sources écrites disponibles, il apparaît que cette maison appartenait en 1786 au sieur Lalande, aubergiste, résidant alors au n°10 de la rue des Religieuses. Le destin de l’aubergiste Lalande est lié de façon assez directe aux évènements de la Révolution à Valognes. Le 7 juillet 1796 au soir, lors de rixes qui accompagnèrent la comparution du représentant de la Constitution Lecarpentier face à l’administration municipale, le sieur Lalande venu manifester fut en effet sérieusement bousculé par les forces de l’ordre, au point d’en mourir durant la nuit. La raison de cette mort fut imputée par les autorités aux convulsions dues à la colère « de n’avoir pas réussi dans le projet sans doute formé de commettre une atrocité ». Selon le commandant Colin dirigeant la garde nationale « la fureur qui s’est emparé de lui a été au point qu’ayant été ouvert après sa mort, on a reconnu qu’il avait des fibres de la tête cassées » (Jean POUËSSEL, « Le retour de Lecarpentier à Valognes », Revue de la Manche, fasc. 131, juillet 19991, p. 40).

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Cette demeure se développe le long de la rue sur une largeur de quatre travées régulières, mais l’élévation de l’édifice n’est pas homogène : tandis que les deux premières travées  ne comprennent qu’un seul étage d’habitation, les deux secondes intègrent un deuxième étage en nette surcroit. La façade en pierre calcaire est aujourd’hui apparente mais possédait initialement un enduit couvrant. Le rez-de-chaussée à usage commercial a été entièrement remanié et re-parementé dans la seconde moitié du XXe siècle.

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Le premier étage présente une série d’ouvertures en portes-fenêtres coiffées d’arcs surbaissés à clé saillante, protégées par des gardes corps en ferronnerie assez joliment ouvragés.


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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 17:18

Il semble que cette demeure de la rue des Religieuses appartenait en 1786 au sieur Cheneaux, contrôleur des actes au sein de la vicomté de Valognes. La façade en moellons apparents de pierre calcaire présente en élévation un étage carré et un étage de comble et s’étend sur la largeur de deux travées.  Le rez-de-chaussée est percé d’une porte centrale encadrée de deux grandes fenêtres qui devaient initialement former boutique. Une seconde porte, aujourd’hui obstruée, donnait accès à un escalier desservant les étages. Les fenêtres quadrangulaires de l’étage présentent des encadrements nettement saillants au nu de la façade.

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Les fenêtres de comble initialement dotées de « chiens assis » en surcroit ont été partiellement démontées, ne laissant plus apparaître aujourd’hui que la base des piédroits subsistant sous le niveau des sablières. L’enduit qui recouvrait la façade a disparu et les huisseries anciennes ont malheureusement été remplacées par du PVC. L’un des deux gardes corps en fer forgé des fenêtres du premier étage a été supprimé.

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Si la façade actuelle ne présente aucun élément antérieur au XVIIIe siècle, la tour d’escalier en vis desservant les étages, jadis commune avec la maison située au n°23 de la rue, indique une implantation remontant pour le moins à l’époque de la Renaissance.

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:43

Cette maison à boutique de la rue des Religieuses semble correspondre à l’adresse qui était occupée en 1786 par Louis Restout, exerçant à Valognes la profession d’orfèvre.

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Localisation sur le plan Lerouge, 1767

La façade, recouverte d’un enduit peint de teinte claire, se compose de deux travées et s’élève sur deux étages carrés et un étage de combles. Très largement et mal remaniée dans la seconde moitié du XXe siècle, elle ne présente plus aujourd’hui de caractères architecturaux particuliers.

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Les arrières en revanche logent une tour d’escalier en vis attestant l’origine Renaissance, voire médiévale, de cette construction. D’après sa disposition, cet escalier était initialement commun avec la maison située au n° 25 de la rue, ce qui semble indiquer une division de propriété intervenue depuis entre ces deux édifices. Les arrières de l’immeuble intègrent d’autres appendices, qui viennent jusqu’au contact de la rivière du Merderet, bordant la parcelle au nord.

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La découverte signalée de moules et plombs de pèlerinages datant du XVe ou XVIe siècle retrouvés dans la rivière à cet endroit se rapporte peut-être aux activités d’orfèvrerie pratiquées jadis dans l’édifice. Signalons qu’il existait dès le XVe siècle une famille d’orfèvre du nom de Restout établie à Rouen, mais ses liens avec l’orfèvre valognais du XVIIIe siècle ne sont à ma connaissance pas établis.

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Moule de fonte en pierre de schiste d'une croix à l'effigie de la Vierge, probablement Notre-Dame de l'Etoile honorée en l'abbaye de Montebourg (coll. part.). Cet objet a été découvert sur l'arrière de l'édifice, dans la rivière du Merderet.

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 17:38

 

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Localisation sur le plan Lerouge, 1767

Cette maison à boutique du bas de la rue des Religieuses présente une façade entièrement maçonnée en pierre de taille calcaire.

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Son élévation comporte deux étages carrés sous des combles couverts d’ardoise, et se compose de trois travées ordonnancées. Les ouvertures présentent des encadrements saillants et un bandeau horizontal, placé sur les linteaux des fenêtres du premier étage, marque la séparation entre le deuxième et le troisième niveau. Un second bandeau, placé au dessus des fenêtres du deuxième étage souligne la corniche. Une unique fenêtre de comble à pignon occupe l’axe de la façade. Un garde corps en fer forgé protège l’une des fenêtres de l’étage, mais les autres ouvertures en sont aujourd’hui dépourvues.

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Aperçu de la façade sur une carte postale ancienne, vers 1900

Cette construction ne semble pas antérieure à la première moitié du XIXe siècle mais les arrières de l’édifice intègrent des appendices plus anciens, qui viennent jusqu’au contact de la rivière du Merderet, bordant la parcelle au nord. Le commerce de boulangerie pratiqué dans la boutique du rez-de-chaussée remonte au moins au début du XXe siècle (boulangerie Pasquier).

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 17:38

(LIEN : Gites et chambres d'hôtes)

 

- Toponymie : 

Le nom de Savigny désigne également deux communes du département de la Manche. Selon F. de Beaurepaire, Savigny « dérive du nom de domaine de type gallo-romain Sabiniacum, formé avec le nom de personne latin bien connu ». La propriété est située en bordure de l’ancienne voie romaine et se trouve à proximité de la cité antique d’Alauna. Elle appartenait jadis à la paroisse d’Alleaume, commune rattachée à Valognes en 1867.

 

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Localisation du manoir de Savigny sur la carte d'état-major de 1835

Historique sommaire :

En 1629, Guillaume Grip, « avocat pour la roi en la cour ecclésiastique à Valognes », époux de Françoise Jullien, portait le titre de sieur de Savigny. En décembre 1643 il obtenait des lettres patentes d'annoblissement. Cette famille Grip est connue localement depuis le  début du XVIe siècle, en la personne de Jean Grip, avocat, dont le nom figure dans l’état civil de Valognes aux dates de 1501 et 1503. Elle donna plusieurs avocats aux tribunaux de la ville.

La famille Grip se maintien à Savigny jusqu’à la Révolution. Guillaume Grip, sieur de Savigny, fonda en 1678 trois messes en l'honneur de son frère, Jean-François Grip, sieur de la Neuville, récemment décédé (Adam, 1891, p. 27). En janvier 1698 il obtenait confirmation de ses titres de noblesse. Il décéda avant 1723 car à cette date, demoiselle Jeanne Groult se déclarait veuve du sieur de Savigny (Adam, la Victoire, p. 28). Le 30 mai 1729 Jacques-Guillaume Grip, sieur de Savigny, "demeurant en sa terre de Savigny" rachetait le "manoir" situé au haut de la rue des religieuse, près de la croix Aubert (hôtel Viel de Gramont). Le 10 mai 1751, Jacques-Guillaume Grip, "écuyer, mousquetaire", épousait Dmelle Marie-Louise-Félice du Moncel, fille de Théodose du Moncel, seigneur de Flottemanville (notariat de Valognes, n°105).

Peu après la Révolution, Mme Félix-Françoise Henriette Grip-Savigny, fille de Jacques-Guillaume Grip de Savigny, et veuve de Guillaume Hyacinthe de La Cour, se voit confisquer pour cause d’émigration des biens situés au Rond-Pilet et au Clos-Huet, sur Alleaume, Flottemanville, Lieusaint et Valognes (Fds. Dorey Costard).

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Façade postérieure

Architecture :

Le manoir de Savigny est constitué d'un corps de logis avec aile en retour sur la façade arrière, faisant face, côté sud, à une cour agricole comprenant grange, charreterie et pressoir. Une boulangerie et un logement en dépendance occupent la parcelle située au nord du logis. Une pièce d’eau alimentée par une source voisine, avec système de débord, longe le manoir à l'est.

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Le corps de logis présente une façade régulièrement ordonnancée, entièrement remaniée lors d’une importante phase de travaux datant du dernier quart du XVIIIe siècle ou du premier quart du siècle suivant. La façade arrière présente en revanche des percements et des maçonneries nettement plus anciens (éguets et ouvertures chanfreinées), attribuables à la première moitié du XVIe siècle.

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Les maçonneries de ce mur pignon sont partiellement constituées de petits blocs quadrangulaires de pierre calcaire, remploi possible d’une construction remontant à l’époque antique ou au haut Moyen âge. Se remarquent également dans cette partie de la construction quelque briques romaines et plusieurs moellons de calcaire coquillier, dit tuf de Sainteny, matériau couramment utilisé dans la fabrication des sarcophages durant le haut Moyen âge. Ces éléments archéologiques, associés aux données toponymiques évoquées précédemment et à la proximité d'une agglomération et d'une voie romaines, permettent de supposer qu'une implantation antique, peut-être de nature funéraire, aurait existé sur ce site.

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L'aile postérieure du logis a été augmentée, côté ouest, d’un pavillon avec toiture en terrasse datant, comme les autres remaniements de la maison, de la fin XVIIIe siècle. L’observation interne du corps de logis permet aussi de relever de nombreux éléments d’époque Renaissance encore en place sous les remaniements postérieurs. Un vaste escalier en vis se partage le volume de l’aile arrière avec une superposition de petites pièces de retraits. L’implantation de l’emmarchement, des seuils des portes anciennes, ainsi que d’autres éléments (enduits, traces de percements, reprises de poutraison), offrent des indices précis concernant la distribution ancienne de l'édifice. Celui-ci était initialement divisé par un mur de refend central et comportait, de part et d’autre, respectivement deux et trois niveaux d’habitation établis en net décalage (avec salle basse "double en élévation").

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Les observations effectuées à l’intérieur du logis permettent aussi d’identifier une extension de l’habitation effectuée vers l’ouest lors de la phase de construction d’époque Renaissance. Cette observation coïncide avec d’autres indices semblant indiquer que les travaux effectués au XVIe siècle correspondent en fait au remaniement d’un édifice antérieur.

L'édifice, récemment rénové, abrite aujourd'hui des gîtes et des chambres d'hôtes.

J. Deshayes

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 16:09

 

Cette demeure située au contact de la rivière du Merderet résulte d’une implantation ancienne, probablement médiévale. Elle figure sur le plan Lerouge de 1767 et semble avoir appartenu au sieur Lavenu (ou Lavenet ?), teinturier, dont la veuve est citée en tant que résidente au n°2 de la rue des Trois Tisons lors d’un recensement effectué en 1786.

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Localisation approximative sur le plan Lerouge, 1767

L’édifice est entièrement construit en moellons de pierre calcaire. Il présente côté rue une élévation comprenant deux étages d’habitation et un niveau de combles, pour une façade constituée de trois travées de baies. La charpente à deux pans et pignons découverts est coiffée d’ardoises.

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La façade postérieure est augmentée d’une aile en retour avec pièces d’habitation à l’étage et remise en rez-de-chaussée, délimitant une petite cour fermée sur l’arrière de l’édifice. Une tour quadrangulaire servant à loger un escalier en vis à marches formant noyau est logée à la jonction des deux ailes. L’accès à la rivière est assuré par une porte ouvrant depuis la cour, et des latrines ont également été installées en débord sur le cours d’eau.

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L’analyse de l’édifice permet de relever le maintien d’une structure datant du XVIe siècle, dont subsiste en particulier l’escalier en vis et plusieurs ouvertures avec linteaux ornés d’arcs en accolade. Cet édifice a été remanié au XVIIIe siècle, en intégrant une cheminée à décor rocaille située au premier étage. La façade sur rue semble enfin avoir été entièrement reprise dans la première moitié du XIXe siècle.

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Détail d'une fenêtre de comble

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 15:38

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Ce groupe d’habitations du quartier d’Alleaume est postérieur au plan de Valognes levé en 1767 par l’ingénieur Lerouge. Il s’agit d’un lotissement immobilier constitué de quatre logements distincts, tous inscrits dans un même schéma d’élévation ordonnancée, formé d’un rez-de-chaussée et d’un étage carré sous combles. Tandis cependant que le premier lot, au n°40 de rue, n’intègre en largeur que deux travées de baies, chacun des autres lots contient trois travées. D’autres détails distinguent les différentes entités d’habitation : présence d’une ouverture de boutique au n°44 ; étage d’attique et angle incliné soigneusement orné d’une niche servant à loger une statue de saint Maur au n°46.

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La façade, entièrement traitée en pierre de taille calcaire, dénote une construction relativement luxueuse. Un solin marque le niveau d’appui de l’édifice et un bandeau horizontal sépare le premier du deuxième niveau. Un second bandeau courre en prolongement des linteaux des ouvertures du premier étage et des chaines verticales soulignent par endroit les divisions entre habitations.

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Cet ensemble architectural constitue un bel exemple de lotissement de la fin du XVIIIe siècle, qui se signale autant par la qualité de mise en œuvre des matériaux que par des éléments de décor, tout particulièrement la niche ornée abritant la statue de saint Maur.

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JD oct. 2012

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 15:24

La maison située au n°5 de la rue des Capucins semble avoir appartenu dans la première moitié du  XVIIIe siècle au sieur de la Mare, mentionné entre 1725 et 1746 dans plusieurs actes relatifs à des propriétés voisines. Il semble qu'elle appartenait en 1786 à Mme Duquesney, résidant à cette date au n°3 de la rue des Capucins et exerçant (?) le métier de potier. L’édifice figure également sur le plan Lerouge de 1767.

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L’édifice comporte simplement un rez-de-chaussée et un étage d’habitation sous combles, mais il intègre un corps double en profondeur, permettant de loger plusieurs pièces par niveau. La façade principale est divisée en trois travées régulières, avec une porte d’entrée et une unique fenêtre de comble placées au centre de l’élévation. Les fenêtres sont coiffées de linteaux  à clé saillante et un bandeau horizontal courre à l’appui des ouvertures du premier étage, entre les deux chaînes d’angle délimitant la façade. Initialement enduits, les parements sont aujourd’hui en moellon apparent de pierre calcaire et le PVC a malheureusement remplacé le bois de chêne des anciennes huisseries.

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Une porte de garage a été ouverte dans la seconde moitié du XXe siècle, à la droite de la porte d’entrée. Une carte postale du début permet de distinguer la fenêtre qui l'a précédée, ainsi que l'enduit à décor de "faux appareil" qui recouvrait l'édifice.

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JD oct.2012

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 15:00

Cet édifice figure sur le plan Lerouge de 1767.

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La façade en pierre calcaire apparente comporte un étage carré et un étage attique et se divise en quatre travées régulières. Les baies du rez-de-chaussée, coiffées d’arcs surbaissés, se distinguent des fenêtres à linteau droit de l’étage. Les fenêtres de l’étage attique, grossièrement carrées, présentent un appui peu saillant. La charpente à deux pans est couverte d’ardoise. Une petite cour délimitée par un muret et ouvrant par un portail à piliers appareillés en pierre de taille précède l’édifice du côté de la rue.

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En dépit d’une certaine sècheresse, cette construction datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle se signale par le bon état de conservation des huisseries, tantôt à grands ou petits carreaux. La porte semble également d’origine.

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JD oct.2012

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