Ce vendredi 20 août à 21h, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose une visite nocturne théâtralisée du château de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
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Siège d’une puissante seigneurie établie au temps des premiers ducs de la Normandie, le château de Saint-Sauveur-le-Vicomte fut au cœur des événements militaires de la guerre de Cent ans. La forteresse du bouillant chevalier Geoffroy d’Harcourt s’éclairera de la lumière des torches pour une promenade à travers l’histoire. Un acteur costumé agrémentera la visite d'interventions facétieuses. Cette sortie originale et conviviale offrira à chacun une plongée dans le Cotentin médiéval, du temps des ducs et des rois.
Rendez-vous dans la cour du château de St-Sauveur-le-Vicomte.
Tarif = 4€ /adulte, 2€ /étudiant, gratuit pour les moins de 18 ans.
La présentation du passe-sanitaire, nécessaire pour l’accès aux intérieurs du château, sera demandée aux personnes âgées de 12 ans et plus.
Dans le cadre des visites estivales, le Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin propose, ce mardi 24 août, une visite guidée consacrée à « L’Eglise de Tamerville et le château de Chiffrevast.
L’église paroissiale Notre-Dame de Tamerville se signale par son remarquable clocher roman et son élégante façade du XVIIIe siècle. Elle abrite une abondante statuaire médiévale et de beaux éléments de mobilier liturgique et d’art funéraire. Cette visite sera suivie par la présentation du superbe château de Chiffrevast, qui fut le siège de l’une des plus anciennes et des plus puissantes seigneuries du Cotentin. Le destin de cette propriété exceptionnelle illustre chacun des chapitres majeurs de l’histoire de la Normandie, depuis le temps des incursions vikings jusque aux événements de la seconde guerre mondiale (visite des extérieurs uniquement).
La présentation du passe-sanitaire, nécessaire pour l’accès à l’intérieur de l’église,
sera demandée aux personnes âgées de 12 ans et plus.
La visite guidée débutera à 15h00. Le rendez-vous est fixé devant l’église de Tamerville.
Les tarifs sont de 4 € pour les adultes, 2 € pour les étudiants.
Gratuit pour les moins de 18 ans et les demandeurs d'emploi.
Déplacements sur site en véhicules individuels.
Renseignements :
Auprès du Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin, par courriel de préférence :
Ce dimanche 22 août, le Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin propose une visite consacrée aux hôtels particuliers et à la vie aristocratique dans le Valognes de l'ancien Régime.
Au cours du XVIIIe siècle, la ville de Valognes est marquée par un phénomène sans précédent de multiplication des hôtels particuliers, édifiés par une aristocratie de plus en plus nombreuse. Ces résidences urbaines, écrins d’une société brillante, partageant son temps entre les réceptions, les jeux, les danses, les vibrantes discussions et les intrigues mondaines, se substituent alors aux demeures Renaissance qui les ont précédées. Pour reprendre les mots de l'intendant Foucault, il n'y a point alors de ville, dans toute la Normandie, "où tant de gentilshommes fassent leur demeure". En 1698, on y dénombre près d'une centaine de maisons de noblesse, en majorité les résidences d'hiver de châtelains de villages avoisinants. Valognes acquiert dés lors une belle réputation, qui fera dire à Lesage, dans sa pièce de théâtre Turcaret : "Savez vous bien qu’il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour"…
La visite guidée débutera à 17h00.
Rendez-vous place du château, côté panneau lumineux.
Visite en extérieurs uniquement, il n’est pas nécessaire de présenter le passe sanitaire, mais le port du masque reste recommandé
Tarifs :
Adulte : 4€ - Etudiant : 2€ - Gratuit aux moins de 18 ans.
Dans le cadre des commémorations proposées durant l’année 2021 autour de l’anniversaire des 500 ans de Gilles de Gouberville (1521-1578), le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, ce jeudi 19 août, une conférence richement illustrée consacrée à « Gilles de Gouberville et l’art de son temps.
Le Cotentin a connu au cours des XVe et XVIe siècle une extraordinaire floraison de statuaire religieuse. Douées de vertus guérisseuses, objets de processions et de pèlerinages, les statues de nos églises faisaient l’objet de mises en scènes liturgiques des plus spectaculaires. Elles suscitaient de telles passions et attiraient vers elles des foules si considérables que la possession d’une statue réputée pouvait vite devenir extrêmement lucrative. Dans le même temps le style des œuvres évoluait vers toujours plus de réalisme, de présence émotionnelle et de sensualité. En réaction à ces évolutions, jugées déviantes et idolâtriques, les adeptes de la Réforme protestante allaient bientôt engager, dans les villes comme dans les campagnes, un mouvement de destructions iconoclastes sans précédent.
Pour qui se prête à une lecture attentive de son célèbre « Journal des mises et receptes », Gilles de Gouberville se révèle être un témoin privilégié de la crise des images dans le Cotentin de la Renaissance. Il nous dévoile ce faisant une part essentielle de sa propre sensibilité religieuse.
Intervention d’une durée d’environ une heure animée par Julien Deshayes
Cette conférence est proposée en partenariat avec le Comité Gilles de Gouberville
Dans le cadre des visites estivales, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, ce mardi 17 août, une visite guidée consacrée au prieuré de la Luthumière et à la chapelle Saint-Jouvin, sur la commune de Brix.
Fondation de l’époque ducale, la création du petit prieuré de Saint-Pierre de la Luthumière résulte de donations effectuées par la famille de Brix et plusieurs autres seigneurs du Cotentin au profit des moines bénédictins de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Outre la chapelle Saint-Pierre, les frères y reçurent le droit d’établir un moulin sur le cours de la rivière d’Ouve, et celui de couper du bois dans les forêts environnantes pour leur chauffage, la construction et l’entretien de leurs bâtiments. Malgré les injures du temps, les édifices médiévaux subsistants sur le site du prieuré témoignent encore de l’organisation de ce petit établissement religieux et du mode de vie des quelques moines qui y résidaient.
A la suite du prieuré, les visiteurs seront également invités à découvrir la chapelle et la fontaine Saint-Jouvin, lieux d’un culte millénaire voué à un mystérieux saint qui, selon la légende, serait le génial constructeur de la première cathédrale de Coutances.
Cette visite, d’une durée d’environ 2h débutera à 15h. Rendez-vous sur le site, 296 route de Saint-Jouvin (stationnement auprès du clos de la fontaine Saint-Jouvin).
Au vu des nouvelles instructions gouvernementales, afin d’accéder à l’intérieur de la chapelle Saint-Jouvin, la présentation du passe-sanitaire sera demandée aux personnes âgées de 12 ans et plus.
Les tarifs sont de 4 € pour les adultes, 2 € pour les étudiants et les personnes sans emploi.
Gratuit pour les moins de 18 ans.
Renseignements : Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin (en semaine)
Dimanche 15 août prochain, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose une visite guidée consacrée à « Bricquebec au temps des Matignon ».
Les dernières décennies du XVIIIe siècle sont marquées dans le bourg de Bricquebec par de profondes mutations. Cet essor résulte principalement des efforts de la puissante famille de Matignon, devenue propriétaires de la baronnie depuis 1702. Ainsi sera engagée une série d’aménagements, incluant le percement de nouvelles rues, le lotissement de terrains à bâtir et l’aménagement d’une vaste promenade arborée... Par la volonté de Marie Thomas Auguste des Matignon, un hôpital et des écoles seront également créés. Sans omettre de rappeler les origines médiévales de la Cité du Donjon, le guide conférencier s’efforcera de retrouver, au fil des rues de Bricquebec, l’empreinte encore sensible de cette grande famille aristocratique.
Le pass sanitaire pourra être demandé pour l'accès au sommet du donjon
Le port du masque reste recommandé.
Tarif = 4€ /adulte, 2€ /étudiant, gratuit aux moins de 18 ans.
Rdv : Office de tourisme, Place Sainte-Anne à 17h00.
Dans le cadre du cycle de visites « A l’ombre des clochers », le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, demain mardi 10 août, une visite guidée consacrée à l’église et à l’ancien prieuré Saint-Jean des Bois de Saint-Jacques de Néhou.
Eglise Saint-Jacques, statue de la Vierge à l'Enfant
L’église de Saint-Jacques de Néhou a été édifiée pour offrir un lieu de culte à la population de ce secteur isolé de l’ancienne forêt de Néhou. Le chantier, débuté en 1820, devait s'achever trois ans plus tard. Mais, cette première construction, jugée de mauvaise qualité, nécessita de nouveaux travaux, qui ne s’achevèrent qu’à la fin du XIXe siècle. L’édifice présente un plan en croix latine très classique, avec un clocher en façade, et abrite une intéressante statuaire religieuse. Elle porte les traces encore visibles des combats de la Libération. A la suite de l’église, les visiteurs seront invités à découvrir le site de l’ancien prieuré Saint-Jean des Bois, jadis dépendance de l’abbaye de Montebourg, dont l’antique chapelle présente les traces d’une histoire plus que millénaire.
Chapelle de l'ancien prieuré
RV à 15h00, à l’église de St-Jacques-de-Néhou.
Tarif = 4€ /adulte, 2€ /étudiant, gratuit aux moins de 18 ans.
Au vu des toutes nouvelles instructions gouvernementales la présentation du passe-sanitaire sera demandée à toutes les personnes âgées de 12 ans et plus (nécessaire pour accès à l'intérieur de l'église Saint-Jacques)
Dimanche 8 août prochain, le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose une visite guidée de l’église de Selsoif et du marais de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Selon la légende, le nom de ce village isolé au cœur des marais aurait pour origine une aventure arrivée à Dame Létiticie, châtelaine de Saint-Sauveur, qui, s'étant perdue dans la forêt lors d'une partie de chasse, croyait devoir y mourir de soif. Ayant invoqué la protection de la sainte Vierge, elle vit jaillir une source et fit alors le vœu de fonder en ce lieu un sanctuaire, ou « cella », que l'on nomma dès lors « Selsoif ». Si l’étymologie ainsi proposée s’avère pour le moins douteuse, ce récit nous rappelle cependant que Selsoif se trouvait jadis, lorsque les moines de l’abbaye voisine y reçurent d’importants domaines, couverte par une vaste forêt. L’église conserve de beaux éléments d’époque romane ainsi qu’une riche statuaire. Qualifiée de chapelle, elle offrait cependant à la population du village toutes les fonctions d’une véritable paroisse, avec ses baptêmes, ses mariages, ses inhumations…
Car la population de Selsoif constituait bien une communauté distincte, consciente de son identité et de ses droits particuliers. Elle bénéficiait de la jouissance collective de plus d’une centaine d’hectares de landes et de marais, qui assuraient une part non négligeable de sa subsistance. Ces terrains, offrant de vastes zones de pâture, permettaient non seulement d'y nourrir - comme encore aujourd'hui - des troupeaux de bovins et de chevaux, mais aussi des moutons (liés par paires), des cochons (au groin percé d'un anneau), ou encore des oies (porteuse d’un carcan en bois !). Le guide évoquera aussi la navigation, la chasse, la pêche et les petites cueillettes de « rots », de tourbe ou de bouses, et s’attachera à présenter l’architecture traditionnelle en « masse », dont sont constituées les maisons anciennes de ce secteur.
Tarif = 4€ /adulte, 2€ /étudiant, gratuit aux moins de 18 ans.
RV église de Selsoif à 15h
Le port du masque reste obligatoire lors des rassemblements.
Dans le cadre du cycle de visites « A l’ombre des clochers », le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin propose, le mardi 3 août prochain, une visite guidée consacrée à l’église et à l’ancien prieuré de Morville.
Située à proximité immédiate de l’ancien manoir seigneurial, l’église de Morville est vouée à saint Pair, un évangélisateur et ermite né sous le règne de Clovis, fondateur de l’abbaye de Sesciac (aujourd’hui Saint-Pair) puis évêque d’Avranches. Le patron secondaire de l’église est saint Antoine, un autre ermite, très célèbre, des premiers temps chrétiens. Le culte de ces saints solitaires nous rappelle que Morville était jadis un « désert », au sens médiéval du terme, une clairière au sein du vaste massif de la forêt de Brix. Cette situation forestière explique peut-être aussi le culte qu’on y vouait à saint Hubert, le chasseur converti par la vision d'un cerf... autant de figures mythiques que l’on trouve représentées parmi la riche statuaire de ce bel édifice médiéval, construit dans le premier tiers du XIVe siècle.
A la suite de l’église, les visiteurs seront invités à découvrir le site de l’ancien prieuré de Morville. Cet ensemble architectural dépendait depuis le XIIIe de l’hôtel Dieu de Coutances. Le logis du prieur, une élégante demeure du XVIIIe siècle, appartient au tout début du règne de Louis XVI.
RV à 15h00, à l’église de Morville.
Tarif = 4€ /adulte, 2€ /étudiant, gratuit aux moins de 18 ans.
Le port du masque reste obligatoire lors des rassemblements
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Ce site présente les actualités proposées par l'équipe du Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin. Il contient également des dossiers documentaires consacrés au patrimoine et à l'histoire de Valognes, Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte.